Mieux... mais insuffisant

La nuit fut courte puisque rentrés à la maison, il nous fallait repartir ce samedi matin pour REIMS ou l'équipe locale accueillait le Sporting Club de BASTIA. Difficile en effet de ne pas y être, tout d'abord pour montrer notre soutien à Ghislain Printant, officiellement nommé entraîneur dans le courant de la semaine mais aussi à toute l'équipe. C'était aussi pour Robin et moi de témoigner notre amitié à Jo Bonavita en lui souhaitant son anniversaire (il a fête ses 75 ans en fin de semaine dernière) et en lui offrant quelques produits régionaux, 100% Ch'tis. Dans le hall de l'hôtel Mercure, c'est Yannick Cahuzac en bon (et sympathique) capitaine qu'il est, vint le premier nous serrer la main puis nous retrouvions Jojo pour évoquer nos regrets et nos espoirs au travers de la crise de ce déburt de saison au Sporting... l'occasion aussi de nous souvenir d'Illja Pantélic, disparu la semaine dernière...

A 19 heures, nous étions au stade Delaune et tenons ici à saluer un service d'ordre intelligent qui, comme l'an dernier nous ouvrit les portes de la tribune visiteurs bien que nous étions en possession d'invitations destinées à une autre tribune. Ici, juste un contrôle (sérieux) mais pas de chien renifleur en premier rideau ou de gendarmes mobiles en troisième rideau. Messieurs les Lillois, prenez en de la graine, vous qui nous aviez fait subir le triple contrôle en septembre ! Dans la tribune nous retrouvions pas moins de 400 supporters pour la majorités venus de BASTIA par vol spécial : ambiance Petrignani assurée au Stade Delaune mais ambiance (majoritairement) bon enfant. Ils faut dire qu'il est sympa ce public Rémois puisqu'on voyait au milieu de leur kop une banderole avec l'inscription : "Pas de match le 5 mai" en mémoire au drame de FURIANI. Respect Mesdames et Messieurs les Rémois. Respect aussi pour votre équipe qui a su attendre son heure, la 85ème minute pour se défaire de notre équipe pourtant en progrès depuis que nous l'avions vue à LILLE en septembre. "Du mieux mais ça reste insuffisant" pourrait-on dire à la façon d'un maître d'école... on avait pourtant cru obtenir la moyenne en décrochant un nul qui n'aurait pas été totalement immérité. Voilà qui donne malgré tout un d'espoir sans pour autant nous dire et redire que la saison sera difficile...

A Auguste Delaune comme au coeur de la Petrignani