Sans Jo... sans joie

23 octobre 2016

Ce samedi 22, nous l'avions réservé pour la venue du Sporting Club de Bastia à Lille... Comme toujours, accueil à l'aéroport de Lille-Lesquin où en bon capitaine et surtout en tout grand qu'il est Yannick Cahuzac se détourne de ses coéquipiers pour venir nous serrer la main... Nous, c'est à dire Jean-Philippe, Robin, Simon et moi sommes aussi déçus constater qu'il y un grand absent : Jojo Bonavita... Au Novotel, les joueurs se font discrets, trop discrets même à l'exception des plus fidèles comme Jean-Louis Leca, Gaël Danic et Pierre Bengtsson, trop heureux de rencontrer quelqu'un (moi) avec qui il peut échanger quelques mots de suédois (j'y reviendrai). Mon passage en août à l'hôtel Pinetto me permet de faire mieux connaissance avec Jean-Philippe Tibeaudeau, le journaliste officiel du Sporting, au demeurant fort sympathique... les autres dirigeants sont discrets ou muets. Heureusement il y a l'incontournable Jean Prunetta, je journaliste de RCFM avec qui, c'est toujours du bonheur de discuter... la version corse de Christian Palka en quelque sorte! C'est même moi qui l'emmène au stade Mauroy avant que je ne récupère Henri pour le match. Les contrôles sont allégés par rapport aux autres années : le clébard est resté à la niche et ne viendra pas baver sur nos fringues en nous reniflant cette année. Le match commence, fade, sans saveur à l'image des deux équipes de bas de tableau qui le disputent... 0-0 à la mi-temps mais dès la reprise Lille marque d'un superbe coup-franc de Corchia puis d'un second but signé Eder... le héros que j'avais adulé le 10 juillet dernier. Bastia tente bien de relever la tête à l'image de Diallo qui inscrit un beau but... trop tard? pas tout à fait si l'arbitre avait sifflé le pénalty consécutif à une main d'un défenseur Lillois dans la surface... La journée se termine comme elle le fut avec la défaite du Sporting, le silence de la cinquantaine de supporters corses et la rentrée au vestiaire des joueur sans qu'un seul d'entre eux ait eu l'idée de venir nous saluer... certain ayant fait le déplacement depuis Bastia. Pas de doute le Sporting sans Jojo n'est plus tout à fait le même... Bastia sans Jo, c'est Bastia sans joie...